MUSIQUE

Dans la chronique de bekar

THE DYSTOPIANS

©Cécile Garou

Depuis 2008, début de l’aventure Bekar, un certain nombre de musiciens a traversé cette aventure. Certains sont là depuis le début. D’autres ont partagé quelques années avec nous puis sont partis vivre d’autres aventures, musicales, ou non.

Une fois partis, nous continuons de nous voir quels que soient les chemins que prennent les “anciens” de Bekar. Certains cessent complètement la musique, d’autres font une pause ou la continue à un rythme qui leur va mieux. 

Ainsi, par exemple, Nicolas Féron a été mon deuxième bassiste pendant près de 4 ans jusqu’à fin 2014. 

En 2018 il intègre The Dystopians, groupe de rock composé de Nicolas Duboc (chant et guitare), de Vincent Paul-Victor (guitare), de Nicolas Féron (bassiste) et de Frédéric Gilles (batterie).

Les lecteurs de ma chronique savent combien mon approche de la musique passe par le live. C’est donc une première pour moi que de chroniquer un projet musical pour lequel je n’ai pas vu le concert. Et pour cause, leur première date n’a pas encore eu lieu ! 

Heureusement, leur premier album est savoureux. Sorti en 2022 “Time to move” porte en lui les promesses d’une expérience en concert absolument rock. Ne serait-ce que son titre, invitation à bouger, dans l’énergie puissante de chacun des titres qui le compose. Des textes en français, en anglais, une écriture particulièrement soignée qui assume ses références (Noir Désir, Muse…) sans renoncer à une part de créativité qui deviendra la patte artistique propre à The Dystopians.

“Time to move” nous entraîne dans une énergie musicale, d’abord par l’écriture des titres où la part faite à la musicalité est belle.

Le jeu serré (“tight” disent les Anglo-Saxons), habituellement propre aux musiques groove ou funk, trouve ici une place particulièrement précise. Cette précision puise son énergie dans l’écriture et le jeu des musiciens. 

La place est donc faite pour que le chant lead porte et soit porté dans chacun des titres, jouant avec les graves, les rauques et aussi avec des sons plus clairs dans les mediums et mêmes quelques aigus.

Pur sang ouvre la voix rauque et grave de l’album pour immédiatement élargir avec Personal Vision le champ de l’écriture vers du rock mélodique portée par une voix plus douce.

Cette esthétique rock propre à leur univers sera au cœur de leur 2e album. Ce dernier étant déjà en cours de préparation. Quelques titres sont écrits et Nicolas Duboc envisage déjà que cet album, bien que toujours rock, aura une couleur plus chaude. Pour le moment l’écriture du second opus qui devrait voir le jour dans un an, est suspendu à un travail de préparation de concerts.

©Cécile Garou

Enfin le premier concert et les suivants s’annoncent. Dès lors, les répétitions s’enchaînent et se concluront par une résidence de 3 jours.

“Cette préparation c’est de l’excitation. Nous travaillons chaque morceau pour lui donner une autre couleur en live que celle de l’album. C’est que je déteste moi-même voir en concert un live qui est la même chose que ce que j’entends sur l’album” explique Nicolas Duboc.

Cette excitation je la partage également alors que j’ai déjà réservé ma soirée du 24 février et vivre avec The Dystopians cette première.

Et puis… Être là, au tout premier concert d’un groupe de musique, c’est en soi, une belle expérience de naissance artistique, touchante et émouvante avant même que les premières notes soient jouées.

 

Retrouvez The Dystopians sur internet : facebook.com/dystopians.records

Bekar

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