Jeux Vidéo

Final Fantasy 7 Rebirth

Développé par Square Enix. Paru en février 2024 sur PS5. 

Genres : Action, Aventure, JRPG. Déconseillé aux -16 ans.

Aux côtés de Zelda : Ocarina of Time et Super Mario 64Final Fantasy VII est l’un des piliers majeurs du jeu vidéo. Sorti en 1997 sur PlayStation, il est le premier opus de la saga Final Fantasy de l’ère 3D. Avec près de 10 millions de ventes à l’international, il est (en partie) à l’origine de l’exportation des JRPG (jeu de rôles japonnais) à travers le monde. C’est en 2015 qu’un projet de remake est annoncé. L’œuvre originale sera complètement revue : nouveaux graphismes, nouvelles façons de jouer, réécritures scénaristiques et j’en passe. Ce projet est tellement colossal qu’il sortira en trois parties ! La première, intitulée Final Fantasy VII Remake est parue en 2020, soit 5 ans après son annonce… Aujourd’hui, je m’attaque à la seconde, Final Fantasy VII Rebirth, sorti le 29 février 2024 sur PlayStation 5. Vous l’aurez compris, FF7 Rebirth est la suite de FF7 Remake. Difficile donc, de parler histoire sans révéler certains éléments du premier jeu. Je vais tâcher de rester assez vague, mais vous voilà prévenus…

Cloud Strife est un Ex-SOLDAT 1ère classe, devenu mercenaire. C’était déjà lui le protagoniste principal dans FF7 Remake et c’est aussi lui dans FF7 Rebirth. Il évolue aux côtés de 5 personnages principaux, rencontrés dans FF7 Remake et son histoire additionnelle INTERmissionBarret Wallace est le leader du groupe terroriste “Avalanche”, dont le but est de renverser par tous les moyens la méga-corporation “Shinra” ; Tifa Lockhart est l’amie d’enfance de Cloud et l’une des membres d’Avalanche ; Aerith Gainsborough était une mystérieuse vendeuse de fleurs avant de rejoindre le groupe lors des événements de FF7 RemakeYuffie Kisaragi est une jeune ninja du Wutai, une des forces qui tient encore tête à la Shinra. Peu présente dans le jeu de 97, son inclusion dans INTERmission et FF7 Rebirth est l’une des nouveautés scénaristiques principales. Enfin, Red XIII est un animal qui parle, proche de la panthère (avec une queue de feu) aux origines quelque peu mystérieuses. D’autres rejoindront le groupe au fil du jeu, mais je vous laisse le plaisir de découvrir qui ils sont manette en main…

L’objectif premier de ce petit groupe reste celui du premier jeu : arrêter la Shinra qui draine l’énergie de la planète (la Mako) afin de générer l’énergie nécessaire à alimenter ses mégalopoles et autres infrastructures de recherches, plus ou moins douteuses. L’objectif second est de retrouver Séphiroth, l’ancien exemple à suivre devenu ennemi juré de Cloud après avoir tué sa mère. Ces deux objectifs tissent la toile narrative du jeu, mais nombreux sont les objectifs intermédiaires. Voilà pour le scénario (dans les très grandes lignes), passons à ce qui renforce ce Final Fantasy VII Rebirth : son monde à explorer et la multitude de choses à y faire. 

Alors que le premier jeu avait posé d’excellentes bases pour ce projet de remake (une réussite visuelle et une réécriture au top de l’histoire et des personnages), sa suite le fait encore mieux ! FF7 Remake se déroulait exclusivement dans la métropole de Midgar et ses bidonvilles, ce qui limitait la diversité des environnements.

Dans FF7 Rebirth c’est tout l’inverse. Le monde est gigantesque (presque 20 fois plus grand que celui de Remake) et les décors sont variés. Montagnes, plaines, littoraux, stations balnéaires et bien d’autres. Tout un panel d’environnements qui mettent en valeur le récit. À la fois par les changements d’ambiance provoqués par les décors multiples, mais aussi par la gravité de certains éléments scénaristiques qui viennent se refléter dans les paysages impactés par l’empreinte de la Shinra (avec des infrastructures à l’abandon par exemple). Le tout est très sympathique à regarder tant les graphismes sont de qualité. Jeux de lumières, distance d’affichage élevée et finesse des traits des personnages : c’est une vraie réussite visuelle. Bien qu’il perde par moments de sa superbe, le jeu est resplendissant durant les cinématiques !

Musicalement, c’est aussi une franche réussite. Les amoureux de la première heure du jeu de 97 seront ravis de retrouver certains morceaux réorchestrés. Les autres en profiteront encore plus en découvrant les pistes musicales qui accompagnent les différentes phases du jeu. Sachez qu’il y a de tout : de l’épique, du calme, de l’intense – un panel chargé qui colle parfaitement à l’ambiance des différentes scènes.

Bon, maintenant que vous savez de quoi la trame principale est faite, que vous avez une vision de l’ambiance du monde, vous devriez vous poser la question : mais qu’est-ce qu’on y fait dans ce jeu, finalement ? 
J’y viens… Si suivre la trame principale pour connaître la suite du scénario est déjà bien suffisant pour profiter de FF7 Rebirth, le jeu propose bien d’autres manières de s’amuser. D’abord par une multitude d’objectifs annexes à compléter en marge du scénario principal. Bien souvent, ce sont des histoires propres à certains personnages secondaires, qui rendent plus vivant ce monde. Sinon, ce sont des monstres uniques à affronter, des zones secrètes à explorer, des équipements rares à dénicher ou simplement des informations sur la région que l’on traverse. Si les missions en elles-mêmes sont intéressantes, ce sont aussi d’excellents moyens de renforcer les liens entre les personnages du groupe.

Vous l’aurez sûrement deviné (et si vous lisez mes articles régulièrement plus encore) mais il me reste encore l’une des composantes principales de FF7 Rebirth à aborder : les combats ! (Vous avez le droit de vous dire : Encore ?). S’ils sont dans une large majorité des jeux vidéos, c’est en partie dû à leur caractère très galvanisant. Et FF7 Rebirth n’y coupe pas. Les combats sont dynamiques, intenses et complexes. Parsemés par-ci par-là, les ennemis qui habitent les différentes régions du monde sont nombreux. Les éliminer rapporte de quoi renforcer la puissance de nos personnages ou des éléments pour concocter différentes potions et objets. Mais les combats les plus intéressants sont les combats de boss (des ennemis massifs et plus puissants). Ils nécessitent concentration, maîtrise et parfois patience pour en venir à bout. Je ne me suis jamais lassé des combats, d’autant que chacun des personnages se bat avec un type d’arme différent (l’épée pour Cloud, une mitrailleuse pour Barret…) ce qui change radicalement leurs façons de combattre. Il est possible de passer librement d’un personnage à l’autre1 afin de varier les façons de jouer mais aussi de contrer plus facilement certains ennemis.

Différents mécanismes présents dans le jeu permettent de renforcer la jouabilité des combats, mais je ne vais pas m’éterniser pour vous en parler. Passons à la dernière composante qui vient renforcer les façons de jouer dans FF7 Rebirth, les mini-jeux !

Entre poursuites à moto, courses de Chocobos, combats miniatures et cours de piano, FF7 Rebirth propose tout un panel de mini-jeux intégrés au monde. Ils offrent la possibilité de faire autre chose que combattre et explorer. Mais l’un d’entre-eux s’est le plus démarqué à mes yeux : le “Queen’s Blood”. C’est un jeu de cartes à collectionner très addictif, mêlant stratégie et puzzle-game. Le but est simple (marquer plus de points que notre adversaire grâce à la puissance de nos cartes), mais les subtilités sont bien réelles. Différents effets sur les cartes viennent pimenter les parties : un mini-jeu très réussi ! Celui-ci est en plus évolutif, puisqu’il est possible d’ajouter des cartes à sa collection en remportant des affrontements face à différents personnages dispersés un peu partout dans les villes du jeu. Je pourrais presque consacrer un article entier sur ce mini-jeu tant il est complet, mais je vous laisse le plaisir de le découvrir par vous-même.

Avec son scénario complexe, qui mêle avec brio des sujets de la fantaisie à une critique bien plus concrète d’une société qui tue sa planète pour vivre dans l’opulence, Final Fantasy VII Rebirth est un exemple à suivre en matière de relecture d’une œuvre. Si le Final Fantasy VII de 97 faisait déjà tout ça, ce projet de remake complète le propos avec de nouveaux éléments d’intrigue et une mise à niveau visuelle et musicale plus qu’appréciée. Forcément, la troisième et dernière partie va se faire attendre : une conclusion à cette histoire est attendue de pied ferme !

 

20/20

Les Plus

  • Une histoire prenante 

  • Un monde très vaste à découvrir

  • Des personnages attachants

  • Des décors à couper le souffle

  • Des musiques composées d’une main de maître

  • Une tonne de choses à faire

Les Moins

  • Il faut attendre pour la suite… Argh !

1 Le nombre de personnages jouables en même temps dans le groupe est limité à 3,
mais la composition du groupe peut être modifiée en dehors des combats.

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